La commune a élu son maire

La commune a élu son maire
Depuis plus d’un an, les problèmes de santé de Gérard Apestéguy l’ont éloigné de ses charges de maire de Laglorieuse. Son premier adjoint, Jean-Pierre Allais, en assume les fonctions, ainsi que la loi le prévoit. Pour la communauté de communes, ce dernier siège également aux diverses réunions : bureau des maires, finances, conseils.

Depuis le 24 novembre 2017, sa légitimité est établie, suite à des élections anticipées. Il a fallu recréer le quorum du Conseil municipal, avec les 15 conseillers. Deux personnes se sont présentées pour le poste de maire : Jean-Pierre Allais a été élu avec huit voix au premier tour.

Arrivé en 1976 à Laglorieuse pour suivre son épouse, originaire de Tarbes, ce technicien dans l’électronique, à la retraite depuis douze ans, intègre au bout d’un an le Comité des fêtes. « Ce qui me plaît, c’est le partage, l’intégration, de comprendre les gens, la région, de s’adapter. Après le Comité des fêtes, j’ai été élu conseiller municipal. Puis adjoint, et premier adjoint. »

Fonctions déjà maîtrisées

Il a fallu renommer des adjoints: Mr Jean-Michel DARRABA (1er adjoint) , Mr Bernard RANDE et Mr Jean-Claude DUCOURNAU.

Et continuer les projets en cours : le lotissement, en phase de réalisation qui devrait être finalisé en 2018. Et le bourg à redynamiser. « Nous avions un bar-tabac et les gérants sont partis. Nous avons refait tout le centre bourg depuis peu, avec Gérard Apestéguy. » Le but aujourd’hui est de créer du contact, pour maintenir le centre vivant. « On espère retrouver une équipe de jeunes motivés. Mais c’est aussi à nous de jouer le jeu et de faire vivre le commerce. »

Jean-Pierre Allais évoque une équipe très motivée avec laquelle il entretient d’excellentes relations. « Nous avons une bonne équipe d’adjoints, ainsi que du personnel municipal compétent et qualifié. Le secrétariat et les agents techniques sont vraiment engagés. Ils vont au-delà de leur travail, ils sont investis. C’est un état d’esprit. »

Pour le prochain mandat, il se voit passer la main et laisser la place à une nouvelle génération. « Il y a un petit déphasage entre mon âge et la façon de vivre aujourd’hui. Internet bouscule tout. Moi je ne suis pas d’une génération Internet, plutôt inter-pas-net », conclut-il avec humour.

Publié sur sudouest.fr le 26/12/2017 par Maël Desury.